« L’expérience montre que les entreprises qui ont cantonné la raison d’être à la gouvernance n’en ont retiré qu’un bénéfice minime.
C’est l’articulation entre le levier gouvernance et le levier managérial qui crée de la valeur.
Au moment de sa formulation, la raison d’être incite les dirigeants à dessiner le futur désirable qu’ils souhaitent construire avec leurs salariés. Elle est ainsi le révélateur d’une volonté collective implicitement portée par une communauté de travail. Cette démarche se doit d’être participative si l’entreprise ne veut pas « passer à côté de son ADN » et veut s’attacher à révéler ses singularités (au pluriel !). Elle doit donc associer l’ensemble de la « chaîne managériale » (que nous préférons appeler la cordée du management). La raison d’être vient du cœur de votre organisation ; elle ne peut s’exprimer sans que la parole ne soit donnée à vos parties prenantes internes que sont les salariés. Le management intermédiaire est la colonne vertébrale de ce « grand débat ». Ce n’est pas un hasard si l’anagramme de raison d’être est « à notre désir ». »…